Le rhododendron est un arbuste persistant couvert de fleurs, parfait pour illuminer les massifs ombragés. De culture facile, il offre une floraison somptueuse avec de belles couleurs. Une fois bien installé dans les conditions optimales, le rhododendron ne demande que très peu d’entretien. Sa plantation n’est pas compliquée, toutefois, il existe des précautions à prendre.
Le rhododendron : quels sont ses besoins ?
Le rhododendron est un arbuste à feuillage persistant de la famille des éricacées dont la hauteur peut varier entre 0,5 et 5 m selon les variétés. Il peut offrir une belle floraison au printemps s’il est planté dans les meilleures conditions. L’élément le plus important dans la culture du rhododendron est la terre de bruyère, une terre issue de l’accumulation de matière organique. Cependant, l’arbuste a également besoin d’un sol bien drainé. Si le sol est trop calcaire, il sera indispensable de créer un trou d’une taille important pour remplacer la terre avec de la terre de bruyère. En ce qui concerne l’emplacement, le rhododendron n’est pas exigeant. Il tolère aussi bien l’ombre que le soleil, néanmoins il peut redouter la chaleur intense des périodes de canicules. L’idéal serait de le placer à un endroit partiellement ombragé. Dans la mesure où le rhododendron craint l’eau stagnante, il est recommandé d’éviter les zones régulièrement inondées.
La période la mieux indiquée pour planter le rhododendron est au printemps, mais il est aussi possible de le faire en automne ou en été. L’arbuste devra être installé dans le courant du mois de mars ou alors en octobre ou novembre. Ainsi, il aura le temps de développer son système racinaire durant l’hiver. Une plantation en été est possible, mais dans ce cas, il convient de prévoir un arrosage régulier et conséquent.
Comment planter un rhododendron ?
La plantation d’un rhododendron demande un minimum de préparation. Après avoir retiré la plante de son conteneur d’origine, il faut d’abord plonger la motte dans une bassine d’eau pendant environ une heure. Pendant ce temps, il faudra commencer à désherber et à bêcher le sol. Si le sol n’est pas à tendance acide, il sera nécessaire de creuser un grand trou, poser une isolation à l’aide d’un feutre géotextile et remplir le trou avec de la terre de bruyère.
Au moment de la plantation, creusez un trou de 25 à 30 cm de profondeur et de 20 cm plus large que la motte dans la terre de bruyère. Cet espace devrait permettre à la plante de développer ses racines. Il convient ensuite de drainer le sol en installant au fond du trou un lit de billes d’argile. Au centre du trou, constituez un dôme avec la terre retirée puis posez la motte sur ce dôme en effectuant des mouvements de rotation afin de l’aplatir. 1/5 de la motte doit dépasser le niveau du sol si on veut garantir la solidité de la plante. De cette manière, la formation de racines profondes est plus rapide. Pour finir, rebouchez le trou de plantation avec de la terre de bruyère en veillant à recouvrir légèrement le sommet de la motte.
Entretien du rhododendron : comment faire ?
Le rhododendron est un arbuste d’entretien facile. Aucune taille n’est vraiment indispensable, mais si on souhaite équilibrer la ramure, il suffit de supprimer le bois mort. Les fleurs fanées devront également être retirées au fur et à mesure pour en améliorer l’aspect visuel. Il est important que le sol reste légèrement humide, d’où l’intérêt de pailler le sol avec des écorces de pin. En cas de fortes chaleurs ou de sècheresse prolongée durant les 2 premières années de plantation, il est recommandé d’arroser l’arbuste régulièrement. Le rhododendron est une plante qui supporte très bien le froid. Néanmoins, il est impératif de protéger les racines des grandes gelées par un bon paillage d’écorce de pin.
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